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Exigences en matières d’équipement pour les faits d’armes

Ce qui suit sont les exigences qui suivent en matière d’armes et d’armure sont celles que Hoplologia a choisi de respecter lorsque nous tenons un événement, spécifiquement les faits d’armes se tenant entre la fin du 14ième et le début du 15ième siècle. Ceci est un sommaire. Pour de plus ample renseignements, veuillez consulter le document « The IAS Concord » (A Governing Covenant for Conducting Chivalric Deeds of Arms under the auspices of  the International Armizare Society. Adapted from the Dekoven Concord, developed by the Companions of the Seven Swords and the Chivalric Fighting Arts Association.). Pour les règle concernant les combat avec combattant multiple Cliquer ici

Pour plus de détails, veuillez communiquer avec les organisateurs de l’événement.

 
BL HARLEY 4431 THE BOOK OF THE QUEEN, FOLIO135, 1410-1414, FRANCE

BL HARLEY 4431 THE BOOK OF THE QUEEN, FOLIO135, 1410-1414, FRANCE

Armes

Nous reconnaissons que la sécurité éclipse l’authenticité. Ceci n’est pas négociable.

Nous nous attendons à ce que l’apparence des armes, ainsi que leurs matériaux, soit similaire aux modèles historiques qui existaient au cours de la vie de Fiore dei Liberi (d’environ 1350 à 1420). Toutes armes qui proviennent de l’extérieur de cette période peuvent être interdites, limitées ou modifiées par les maréchaux ou l’organisateur. Ceci est dû à la sécurité et à la facilité de marquer les points, qui, nous croyons, est optimisé lors de la période « de la plaque et de la mailles ».   

  • Les épées, les dagues et les pointes de lance devraient êtres fabriqués d’acier et êtres flexibles et sécuritaires, selon l’opinion des maréchaux et de l’organisateur. Les pointes devraient avoir la forme d’une boule ou d’une tête-de-clou, ou bien recouvertes d’une pointe protectrice.
  • Les têtes des haches d’armes devraient êtres fabriqués d’un matériel flexible tel que le caoutchouc.
  • Les pointes aux pieds des lances et des haches d’armes devraient être des pointes de caoutchouc.
  • La pointe d’une arme doit être d’au moins 3/8" par 5/8"
  • Le manche des lances et des haches d’armes devrait être fabriqué de bois franc.

Le droit d’utiliser une arme particulière, que ce soit une variante ou non, en combinaison avec une armure en particulier est à la discrétion du maréchal en chef.

L’efficacité des armes

Cette section fournis des détails sur l’interaction des armes et des armures, c’est-à-dire, comment les coups seront jugés.

Les détails sont également présentés dans un tableau en bas. Les règles en matière des coups contre une armure sont les suivantes :

  • Les coups d’estoc (de la dague, l’épée, la lance et de la tête ou du pied de la hache d’armes) sont efficaces contre sans protection et l’armure légère, et inefficace contre l’armure lourde.
  • Un coup de taille d’épée est efficace lorsque c’est contre sans protection, et inefficace contre l’armure légère et l’armure lourde.
  • Un coup de taille de hache d’armes est efficace lorsque c’est contre sans protection, l’armure légère, et l’armure lourde.
  • Un coup de pommeau, de quillion, de poignée ou du manche est inefficace contre de l’armure mais peu servir pour préparer un coup valide ou une technique.
 

L’armure

Nous nous attendons à ce que l’armure portée soit similaire à celles que portaient les gens de rang au cours de la vie de Fiore dei Liberi (d’environ 1350 à 1420).

Étant donné que la tenue de ces évènements a pour objet de reproduire des faits d’armes lors desquels des gentilshommes (et, de façon moderne, gentes dames) se seraient livrés combat à une époque où la démonstration de la richesse était importante, les combattants devraient porter de l’armure complète. Ces évènements ne sont pas des « situations de guerre », où un soldat pourrait prendre différentes décisions à propos de son équipement, car la guerre n’est pas le combat singulier ou une mêlée entre soldats lors de laquelle n’importe quelles combinaisons de pièces d’armures seraient présente.

Le style devrait être :

  • cohérent chronologiquement (par exemple, un manteau à plaques (coat of plates) et un armet ne remplirait pas ce critère); et
  • basé sur un exemple contemporain ou une représentation artistique, de préférence.

Ceci étant dit, comme la sécurité prime, ceci ne doit pas faire en sorte que l’armure compromette la sécurité du participant. Dans ce cas, on peut exiger des ajouts discrets ou des renforcements modernes.

Cette armure protège, tout en offrant des cibles viables et claires pour frapper à la gorge, aux aisselles, dans certaines parties du dos et ainsi de suite. Les armures complètes de la fin du 15e siècle, qui n’offrent pas de telles cibles, ne sont pas adéquates pour l’utilisation de ces règlements, et vont nécessiter des modifications. Par conséquent, les maréchaux et les hôtes peuvent modifier ces règles afin de faire des accommodements pour permettre l’armure qui provient d’autres périodes, ou bien peuvent l’interdire, y imposer des limites ou en exiger des modifications.

Toute modification apportée à une armure afin de limiter les cibles ou pour donner un avantage injuste est exactement cela – injustes – et sera jugé ainsi par les maréchaux et les hôtes.

Les règlements pour un fait d’armes particulier seront annoncés d’avance.

Une armure cohérente historiquement sera, de toute vraisemblance, traitée de cette façon. De l’équipement de sécurité, n’étant pas cohérent avec une armure historique, peut ne pas être compté en tant qu’armure par rapport à la validité des coups portés.

La décision du maréchal et de l’hôte de permettre ou non une armure, que ce soit pour son authenticité ou sa sécurité, est finale dans tous les cas.

Définitions relatives à l’armure

Toute armure portée par un combattant sera classifiée dans l’une des trois catégories générales suivantes : sans protection, armure légère et armure lourde. La catégorie détermine l’efficacité d’une arme. Voir L’efficacité des armes.

Sans protection : Ceci comprend tout ce qui ne se retrouve pas dans les autres catégories d’armure (y compris de l’équipement moderne servant à protéger les ouvertures dans l’armure d’un combattant), tel que du cuir mou et du tissu légèrement rembourré ou pas rembourré. Tout coup frappé contre une cible sans protection est un coup efficace et peut être jugé comme étant un « coup mortel » par le maréchal.

Armure légère : Ceci est de la maille (qui peut être utilisé comme un synonyme pour cette catégorie, étant donné qu’elle en est l’exemple parfait), du cuir durci, des vêtements rembourrés construits convenablement et d’autres exemples d’armure. À moins qu’on ne le spécifie ailleurs, l’armure légère protège des coups de taille, mais est vulnérable aux coups d’estoc.

Armure lourde : Ceci représente les plaques de fer ou d’acier, qu’elles soient trempées ou non. Une armure composée de petites plaques qui se chevauchent bien comptée également en tant qu’armure lourde. À moins qu’on ne le spécifie ailleurs, l’armure lourde protège contre tous les coups.

Exigences (comprennent ce qui suit, mais ne s’y limite pas)

Tête

Les casques seront portés et protégeront tout le visage.

  • L’acier du casque devrait être d’une épaisseur d’au moins 16 gauge sur le dessus du crâne et sur les côtés.
  • La visière doit être tenue fermée et il ne doit pas être possible de l’ouvrir avec un coup à la base de la visière ou toute autre partie.
  • Toute ouverture dans la visière ne doit pas pouvoir y laisser entrer une barre de 1/4" x 1/2" de sorte qu’elle puisse toucher le visage. Toute autre ouverture dans le casque ne doit pas permettre une barre de 1/2" carré d’y pénétrer sans entrave. Les trous de visière plus grande doivent être protégés par de l’acier perforé, tel que le matériel des masques d’escrime.
  • L’utilisation d’un casque « à visage découvert » est permise, si on y ajoute une grille d’acier perforé (du genre d’un masque d’escrime) qui couvre l’aire ouverte du casque. De telles grilles d’acier perforé sont considérées comme étant « Sans protection » afin de déterminer le niveau de protection qu’elles confèrent.

Cou et gorge

Une protection solide pour l’air cervical, les clavicules et le larynx sera portée, malgré le manque de cohérence avec le style d’armure choisi. Elle sera préférablement compatible avec la période, telle qu’un gorgerin ou une bavière. 

  • La protection du cou peut être fabriquée d’un matériel moderne qui résiste aux impacts, si elle peut être dissimulée.
  • Une maille pisane (une protection du cou en maille) avec une plaque dissimulée pour protéger la gorge est acceptable.
  • Un camail de maille seul est insuffisant pour protéger la gorge.
  • Un camail en tissu, qu’il soit rembourré ou non, sans renforcement, n’est pas acceptable. Un camail en tissus sous un camail de maille est considéré comme acceptable et sécuritaire.

Mains

Des gantelets d’acier seront portés afin de protéger les mains, les doigts et le poignet, et seront d’un d’au moins 18 gauge (pour l’acier non trempé).

Corps

La cuirasse doit être d’au moins 18 gauge d’acier non trempé.

Une cotte de mailles fabriquée d’anneaux rivetés et qui protège les aisselles et les autres parties du torse qui ne sont pas protégés par la cuirasse, sera portée. Les manches doivent être bien fermées au « poignet » afin de prévenir l’entrée d’un estoc. De plus, la cotte doit être ceinte à la taille.

  • Des parties de mailles séparée, telle qu’une jupe de mailles ou des manches de mailles, faites pour êtres utilisé avec de l’armure à plaque sont acceptables, à la discrétion du maréchal.
  • La cotte de mailles peut-être soudée, avec la permission de l’hôte. Elle ne peut pas être fabriquée de mailles ouverte (butted maille).
  • La sécurité prime l’authenticité. On s’attend à ce que les combattants portent de l’équipement de protection moderne afin de protéger ce qu’une armure historique ne peut pas protéger adéquatement.

Pieds

Des chaussures avec un minimum de texture à la semelle seront portées et ne seront pas évidemment moderne de la distance des spectateurs.

Des chaussures non historiques devraient être noires et pas trop évidentes, ou bien cachées sous des sabatons ou recouvertes de mailles.

Des chaussures d’excursion et d’autre chaussure à la semelle très texturée sont interdites, car elles peuvent « clouer le pied au sol » et causer des blessures sérieuses aux jambes si on les force.

Exigences modernes

  • Une coquille pour les hommes.
  • Un plastron solide pour les femmes. Un plastron d’escrime moderne en plastique portée sous le pourpoint ou le gambison est acceptable lorsque la combattante ne porte pas d’acier formé ou autre cuirasse.

 

Édité et traduit par Jean-François Gagné